Je ne suis pas narcissique - loin de là - mais j'aime plutôt bien me décrire. La partie la plus importante de mon caractère, celle qui prend toujours le dessus, c'est d'être perpétuellement en mouvement. Je suis facilement excitée. Peu, peut me rendre heureuse. Malgré cette joie, je suis plutôt renfermée. Je n'aborde que si j'en ai besoin et je ne parle que si l'on m'aborde. Je mets peu de temps à m'attacher aux gens: ma joie reprend le dessus. Je ne le savais pas jusqu'à présent, mais j'imagine que je possède une partie de courage: ma maison, c'est Gryffondor ! J'adore l'originalité, j'ajoute parfois des mèches rouges dans mes cheveux, et j'aime surtout surtout parler ! Quand je commence, ça devient comme un moulin lors d'une tempête. je ne m'arrête plus, et ça devient de pire en pire ! Alors je m'arrête !

Née dans une famille de nerveux, j'essaie de m'éloigner de cette image plutôt négative. Mes parents se sont disputés pour mon, se sont disputés pour me tenir, se sont disputés pour me donner la purée, et encore disputés pour me changer la couche. Vous voyez le truc. J'ai, depuis longtemps, stoppé mes tentatives pour arrêter leurs disputes incessantes. J'ai tout de suite vu que les efforts étaient vains. J'ai eu une vie tranquille, sans problèmes. J'ai toujours été heureuse mis à part les disputes constantes de mes parents. Mais quand mon frère à décidé de partir dans une école à l'autre bout du monde, tout à changer. Mes parents ont accepté, à contre coeur, et ça les a changés. Ils ne se criaient plus dessus, ils me chouchoutaient sans se crêper le chignon. Derrière se paradis se cachait en fait un secret, que j'ai surpris lors d'une conversation ! Ils s'occupaient de moi pour que je ne parte pas comme mon frère: ils voulaient que je reste, car il m'aimaient vraiment. Quand je repense à ça, j'ai toujours les larmes aux yeux. J'avais toujours eus l'impression qu'ils m'ignoraient. Mais en fait non. Je suis finalement allée à Poudlard, superbe école, où mes parents ont tous deux fait leur scolarité. Et j'en suis très fière !

- Je te laisse ici, Katherina. Ne bouge pas, tu m'as bien compris ? Fis mon père, comme si j'étais une gamine. Je déteste quand il m'appelle par mon prénom complet.
C'était les vacances et nous étions sur le Chemin de Traverse, pour faire quelques emplettes. Mon père partit en direction d'une vielle boutique. Je tournais sur moi-même, observant ce qui m'entourais. Je m'ennuyais telle une abeille travailleuse qui n'a plus de fleur à butiner. Je me mis à me balader sur le Chemin, ne pensant à rien, en laissant la brise matinale me caresser le nez, la bouche et les oreilles. Je fermais les yeux. J'avais l'impression que mes cils s'envolaient, comme des papillons. Dans ma rêverie, je ne fis pas attention à l'endroit où j'allais. Ce qui me coûta cher. J'étais dans une ruelle large mais plutôt sombre. La brise qui m'avait tant caressé avait disparut, chassée par les murs immenses. Je continuais de m'engouffrer dans la rue, dévorée par la curiosité de voir ce qu'il y avait au bout de celle-ci. J’entendais tout à coup un bruit. Qu'est-ce ? Mon coeur battais plus vite dans ma poitrine. l'adrénaline montais dans mon corps, la chaleur aussi. Tout d'un coup, deux garçons surgirent d'un détour que je n'avais pas remarqué. Je ne voyais pas leurs visages dans la pénombre. Ils foncèrent droit sur moi. Je commençais à courir mais l'un de me mit à terre à l'aide d'un sort. Entrant dans une colère noire, je sortis moi-même ma baguette. Mais avant d'avoir put lancer un sort, je réalisais qui étaient mes soit-disant "ravisseurs":

- Comment tu vas, Kat ? Dis mon ami, un sourire malicieux aux lèvres.
- Vous m'avez foutu une peur bleue, tous les deux ! Je n'y crois pas ! Tempêtais-je.
Mais je souris à mon tour à mes deux amis un peu trop blagueurs. Nous retournâmes en direction du Chemin de Traverse à la recherche de mon père, contents de s'être retrouvés pendant ces vacances...